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Si vous attendez...

Dernière mise à jour : 15 sept. 2018


Si vous attendez du respect, de l’amour, de la reconnaissance, du support ou un quelconque retour lorsque vous donnez, vous ne donnez pas : vous demandez. Certes votre geste est noble, mais votre demande cachée vous enchaîne à l’autre et l’enchaîne à vous. De plus, elle vous entretient dans l’attente, la frustration et exerce une pression indue sur votre relation et sur la personne de qui vous attendez un retour.


Pour mieux saisir la pression que votre attente peut provoquer chez l’autre, il suffit d’observer que certaines personnes souffrent tellement de se sentir redevables qu’elle préfère se priver et refuse de recevoir. Vous faites d’ailleurs peut-être partie de ces personnes qui entendent une demande voir une obligation lorsqu’ils reçoivent.


Si votre désir est d’échanger avec l’autre…


Si votre désir est d’échanger avec l’autre, échangez! Assurez-vous que l’échange est juste et ne comporte pas d’attentes autres que celles qui sont nommées. Sachez également que tout ce qui n’a pas de prix ne peut faire l’objet d’un troc. Rien de ce que vous pourrez échanger ne vous apportera le respect ou l’amour, car les nourritures de l’être ne s’achètent pas. Elles échappent et même fuient la traite qu’elle qu’en soit la forme.


Si vous avez besoin…


Si vous avez besoin, la façon la plus saine d’agir est de demander de façon claire et précise. Bien sûr, pour ce faire, vous devrez accepter de ressentir la peur du refus, la vulnérabilité et d’autre sensation désagréable lorsque vous rencontrerez les limites de l’autre et de la relation.

Mais en agissant ainsi, vous pourrez choisir en toute conscience, prenant en compte vos besoins, vos limites, ceux de l’autre et de la relation. Vous resterez libre, laisserez l’autre libre, vivrez moins d’attente et de frustration, vous augmenterez vos chances d’avoir des réponses franches, des engagements solides qui proviennent d’un réel consentement.

Si votre désir est de donner…


Si votre désir est de donner, donnez! Donnez lorsque nous le faisons pour les bonnes raisons et non pour échapper à une culpabilité, un sentiment d’être redevable ou un malaise quel qu’il soit est bon. Donner lorsque nous sommes libres de le faire lorsque nous laissons l’autre libre de recevoir sans être endetté est bon pour celui qui donne, pour celui qui reçoit et même pour ceux et celle qui en sont témoins.


Alors, n’attendez plus! Demandez, recevez et soyez témoins du don, vous verrez que cela est bon.


Roberto Mayer. TRA 

Tous droits réservés : Éditions Usmose

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