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Le repos : étape importante du passage à l’action!


Peut-être cette affirmation vous surprend-elle. Pourtant, sans le repos, le passage à l’action peut nous épuiser, perdre son sens et sa valeur en nous entrainant dans une routine terne et peu satisfaisante. Pour ma part, suite au nombreux passage à l’action et projet que je mène de front, le repos est un élément essentiel de ma réussite.


Un mythe est que se reposer signifie ne rien faire. Il est vrai que pour certains, rien faire est une bonne façon de se reposer. Prendre du temps pour contempler, pour écouter de la musique, somnoler est une façon qui convient à certains, mais pas à tous.


Certains ont d’autres façons tout aussi valables de se détendre. En effet, le repos comme la méditation peut se faire dans l’action. Il peut être un changement de rythme ou parfois un changement d’occupation. Comme une terre agricole sur laquelle on alterne les cultures de sorte à la laisser se reposer. Par exemple, puisque ma profession me demande beaucoup de travail sur le plan intellectuel, mon repos peut passer par les travaux manuels et des activités ou mes facultés mentales sont peu sollicitées (ex. filme, spectacle d’humour, écoute de chanson et de musique).


Vous êtes-vous déjà arrêté pour vous demander quelle est votre façon de vous reposer?


Structurer pour avoir plus de liberté intérieure et extérieure.


Jadis je voyais les mots structure et congé comme des antonymes. Je résistais à établir un horaire quel qu’il soit, à faire un budget et même à prévoir quoi que ce soit. J’ai réalisé depuis que cela avait, contrairement à ce que je pensais, l’effet de me brimer, de me faire vivre stresse et angoisse, de m’empêcher de me reposer.

Votre structure actuelle aide-t-elle ou nuit-elle à votre repos?

Avez-vous besoin d’ajouter de la souplesse ou de la rigueur à votre structure pour avoir l’esprit en paix?


En ce qui me concerne, je devais me discipliner pour pouvoir décrocher, être libre, être en paix. Je commence donc ma période de vacance par une période de transition ou je termine ce qui est resté en suspend et qu’y est possible d’être terminé avant ma période de vacance « totale ». Le reste, je le reporte après ma période de repos à l’aide de mon agenda.

Ensuite je prends le temps de faire le point, de m’arrêter et regarder le chemin que j’ai accompli, de m’en réjouir, de savourer la fierté et nourrir mon estime et ma confiance en moi en voyant les dépassements et les accomplissements que j’ai faits dans les passages à l’action qui on précédé cette période de repos.


Cet exercice que je fais deux fois par année me donne une énergie nouvelle et me permet d’entamer mes congés avec le sentiment du devoir accompli. Étant un homme passionné, je dois être vigilant pour ne pas repartir sur les chapeaux de roues. Je choisis plutôt de profiter de cette énergie pour répondre à mes besoins relationnels, prendre du temps avec ma conjointe, mes enfants, mes amis, etc.

Le repos demande un équilibre pour qu’il soit satisfaisant.


Le repos demande un équilibre pour qu’il soit satisfaisant. Seulement dormir ne serait pas satisfaisant, seulement faire autre chose que mon travail ne serait pas satisfaisant, seulement passer du temps avec les gens que j’aime ne serait pas satisfaisant non plus. Encore une fois, la structure me permet d’octroyer du temps, de l’argent, de l’énergie de sorte à répondre à mes différents besoins et par le fait même, à ceux de mes proches.


Se discipliner à rester au repos.


Cette période d’accalmie est fertile pour moi, de nouvelles idées surgissent, de nouveaux projets naissent dans mon esprit. Pour me respecter dans mon besoin de repos, je note ce qui est là et retourne à mes occupations estivales. Se lancer dans de gros projets, que cela soit intellectuel (ex. démarrer une entreprise) ou manuel (ex. rénovation) peut nous priver du repos dont nous avons besoin. Cela peut nous amener ensuite au manque de motivation, à la maladie, l’épuisement ou à la dépression. Le temps que nous pensions sauver, l’avance que nous pensions prendre en sacrifiant nos vacances sont alors perdus.


Pour réussir à rester au repos, il est parfois utile voir nécessaire d’accepter de ressentir les malaises que nous pouvons fuir par l’action et le travail. Accepter, par exemple, de ressentir l’insécurité financière, la culpabilité de ne pas être là pour notre patron ou nos clients. Cette acceptation de ressentir nous permet d’éviter de nous activer et de rester au repos de sorte à accumuler l’énergie nécessaire à être efficace lors de notre retour au travail.

Une période de transition à la fin du congé peut également nous éviter de nous faire vivre le stresse du retour brutal au travail. Vous pouvez, par exemple, choisir de revenir à votre domicile quelques jours avant le retour au travail, faire de petits projets, préparer les outils ou planifier vos horaires.


Pour ma part, à la fin de ma période de repos, je me garde un temps pour identifier mes besoins, planifier mes prochains passages à l’action, structurer mes prochains projets. Mes périodes de repos ainsi vécu font de mes passages à l’action, des actions créatrices d’énergie, de fierté, de satisfaction. Elles me propulsent vers de nouvelles actions créatrices et me préserve de l’épuisement. Elles assurent un équilibre entre les différentes sphères de ma vie et la réponse à l’ensemble de mes besoins physiques, psychologique et affectif.


Sur ce, je vous souhaite de profiter de cette période estivale pour savourer vos réussites, pour prendre soin de vous, pour vous reposer et vous créer.

Au plaisir de vous retrouver en septembre!!


Roberto Mayer. TRA

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